Un «flushgate» durement révélateur à Trois-Rivières.
Une rupture dans une conduite de le système d’évacuation des eaux usées a contraint la Ville de Trois-Rivières à déverser directement dans la rivière Saint-Maurice au-delà de 90 pour cent de ses eaux non traitées. Un second bris force le prolongement de ces déversements. À raison de 70 millions de litres par jour, la ville a déversé plus d’un milliard de litres d’eaux souillées dans le fleuve.

Personne n’a oublié ce qui avait été appelé le «flushgate de Montréal». Pour réaliser des travaux nécessaires, Montréal avait dû déverser sans traitement huit milliards de ses eaux usées. Beaucoup de maires de villes riveraines en aval de Montréal, dont celui de Trois-Rivières, Yves Lévesque, s’étaient offusqués de devoir se concevoir en «bassin de décantation» des égouts de Montréal et d’avoir à traiter ces égouts quand leur prise d’eau était installée dans le fleuve.
Revue de presse
Un «flushgate» durement révélateur à Trois-Rivières
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